Red cross
Japon : chronologie d’une catastrophe
Vendredi 11 mars 2011
À 14 h 46 (heure locale), un séisme de magnitude 9 sur l’échelle de Richter (le plus fort jamais enregistré au Japon) se produit à une centaine de kilomètres au large de Miyagi, dans le nord-est de l’archipel. La secousse est suivie d’un tsunami, avec des vagues de plus de dix mètres de haut qui ravagent le littoral.
Samedi 12 mars 2011
Explosion dans la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, à 220 km au nord-est de Tokyo. L’accident nucléaire est classé au niveau 7 sur l’échelle internationale des événements nucléaires (7 étant le niveau le plus élevé de l’échelle ; il n’a été attribué que deux fois jusqu’à présent : pour la catastrophe de Tchernobyl en 1986, et en 2011 pour la catastrophe de Fukushima).
Mardi 15 mars 2011
Nouvelle explosion, cette fois dans le réacteur 2 de Fukushima Daiichi, suivie d’un incendie du réacteur 4, également après une explosion. Le gouvernement reconnaît que « le niveau de radioactivité a considérablement augmenté » sur le site.
Mercredi 30 mars 2011
Un taux d’iode radioactif 3355 fois supérieur à la norme légale est mesuré dans l’eau de mer prélevée à 300 mètres au sud de la centrale accidentée.
Mardi 17 mai 2011
Les dégâts au sein de Fukushima Daiichi sont pires que prévu. De nouvelles mesures montrent que le combustible nucléaire des réacteurs 1, 2 et 3 avait vraisemblablement fondu, faute d’avoir été immergé durant plusieurs heures après la catastrophe.
Un lourd bilan humain
Le tsunami a fait près de 15000 morts et environ 12000 disparus.
L’accident nucléaire a nécessité l’évacuation de 85000 personnes dans un rayon de 20 km autour de la centrale.
Au total, près de 100 000 habitants de la préfecture de Fukushima sont aujourd’hui encore dans l’obligation de se loger hors de chez eux (dont 60000 personnes dans des écoles, gymnases et autres refuges de fortune).
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Le territoire est
meurtri, marqué à tout jamais par cette catastrophe.
Il faudra des années avant de retrouver un semblant de normalité. Le tsunami a détruit plus de 150000 édifices, ponts et routes, et inondé un territoire de 560 km².
La masse totale des débris générés par le séisme s’élève à 30 millions de tonnes.
Ci-contre : Le président de la Croix-Rouge japonaise dans un paysage d’apocalypse
Il faudra des années avant de retrouver un semblant de normalité. Le tsunami a détruit plus de 150000 édifices, ponts et routes, et inondé un territoire de 560 km².
La masse totale des débris générés par le séisme s’élève à 30 millions de tonnes.
Ci-contre : Le président de la Croix-Rouge japonaise dans un paysage d’apocalypse
